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Pour tout fan de tokusatsu, de super héro ou de films de combats, ce film est hautement intéressant !! On y explore l’envers du décor des séries de type Super Sentai, depuis la passion des suits actors aux jeunes idol-like de nos jours dont ils font la doublure. Et plus encore : on découvre jusqu’où ils mettent leur vie en péril pour accomplir leurs cascades, ou comment les metteurs en scène américains viennent requérir les Japonais ayant le bushidô dans l’âme. Un film qui apprend beaucoup de choses dures sur cette industrie si japonaise et à la fois internationale, tout en réussissant à donner un souffle épique à l’intrigue globale. Car pour pouvoir jouer un héros et transmettre ce rêve, toute leur vie durant des personnes travaillent véritablement comme des héros !



Tokusatsu des années 80
Qui n’a pas été marqué par ces héros dans sa jeunesse ? Pour ceux de ma génération et précédents, X-Or ou Bioman sont une évidence ^o^ Et quelle vie pourrait avoir ces figures légendaires de notre enfance ? Par exemple dans ce film, eh bien… petit logement, séparé, maintes blessures, faible reconnaissance sociale. Mais l’appartenance au club et grande famille chaleureuse HAC (référence au réel JAC, Japan Action Club), l’entraînement physique toujours sévère et la sensation de vivre ses rêves entièrement.
Tokusatsu d’aujourd’hui
J’avoue, le film m’a d’abord attiré pour Sota Fukushi car j’avais adoré Kamen rider Fourze ^o^ Et le film a failli me dégoutter par sa première partie, mettant l’accent sur le dédain des jeunes acteurs dont on ne demande qu’à avoir un joli minois. Car les super héros masqués de nos jours ne sont plus incarnés par les mêmes acteurs. Gloire à celui sans masque, bien que celui masqué se dévoue au jeu d’acteur et aux risques des scènes d’action. Heureusement dans ce film, on suivra l’évolution de ce jeune dans l’apprentissage de l’action pure, qui n’est nullement dans la réussite individuelle, mais dans le team play.
Supers productions d’aujourd’hui
Le tournant épique du film est l’arrivée de Stanley Chan (interprété par Lee Joon-Ik, lui-même réalisateur de films d’action coréens), souhaitant tourner le climax de son film. La scène d’un shinobi faisant une chute mortelle, mais qui se relève et décime tout un clan de ninjas. Sans oublier qu’une flèche de feu le frappe, rendant sa victoire intégralement enflammée mortellement splendide. Personne n’accepterait de risquer intentionnellement sa vie pour du cinéma grandiloquent américain. Personne, sauf un japonais, un suit actor de légende, interprété par Toshiaki Karasawa dans le film. C’était beau à pleurer, autant la scène de sa joie que celle où il accomplit la scène, auréolée de tous ses amis pleurant d’avance les conséquences.
Action, One take, No wire, No CG
Porter les arts martiaux vers les écrans est terriblement cruel, impossible de ne pas penser à Bruce Lee — d’ailleurs le héros en est fan. Ou encore les backstages des films de Jackie Chan qui, dans ses films Hong Kongais, se blesse et se brûle dans les braises maintes fois pour suivre le script. Je ne pensais pas que pour les émissions matinales des petits enfants japonais il en coûterait autant aux personnes de cette industrie incroyablement riche en contenu chaque année. Ça me rend encore plus reconnaissante et plus consciente des prouesses de ces héros de fiction et de vie. Merci pour ce film T__T




Détails
Site officiel : http://in-the-hero.com
Vidéo de présentation :
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