Le nouvel an japonais pour moi, c’est notamment le moment du grand concert d’Ayumi Hamasaki, avec le countdown à minuit. Une énorme fête pop à laquelle je rêvais d’assister depuis des années sans jamais l’envisager comme possible. Jamais. Parce qu’Ayu est trop mythique, parce que ce serait trop énormissime pour être vrai, parce que quand c’est trop c’est du registre de l’inaccessible quoi ! Oui, mais mon année 2012 est l’année de tous les possibles, des possimpibles !! J’ai donc terminé 2012 avec Ayu à Tôkyô, et c’était encore mieux que je l’imaginais *o*
La salle : Le Yoyogi stadium d’Ayu
Le concert a eu lieu à Shibuya et, pour l’occasion, le Yoyogi stadium s’est rempli de 13 000 jolies kogal. En plein milieu du stadium se trouve une grande scène circulaire sur 5 étages, ainsi que 2 scènes sur les côtés ; ainsi où que l’on était, Ayu était près de nous !
Après le lever de rideau, cette scène tourne, s’illumine, crache des flammes et même lance des feux d’artifices. Les moyens pour nous faire vibrer avec la musique sont spectaculaires ! Et Ayu vient vers nous en s’élevant dans les airs sur une balançoire à plusieurs mètres de la scène, ou encore en tournoyant sur une grande grue. Lâchers de paillettes, de ballons, mise en scène fantastique, réalisation magnifique sur les écrans géants, karaoke et chorégraphies participatives, …
C’est un grand show de super star, qui réussit l’exploit d’être aussi grandiose que sincèrement touchant.
Le concert : Wake up, quel réveil !
La musique commence fort, le beat est élevé, faisant monter l’impatience. Voilà qu’Ayu apparaît dans un cocon suspendu ! L’intensité est déjà incroyable, « Wake me up » dans un remix endiablé chauffe la salle, suivi du non moins cadencé « Rule ». Pas le temps de se remettre de ses émotions, Ayu réapparaît toute de rose vêtue pour de la pop qui donne le sourire avec « Beautiful Fighters » et « Fly high ». Séquence chansons d’amour : « snowy kiss », « Missing », le tout dansé avec Shu-ya. Je me demande ce que cela aurait donné si Maro – désormais son compagnon – avait dansé.
Sublime moment lors de « Together When… » où une très longue traîne rose pâle vient parer la belle robe d’Ayu. Sur une balançoire tout en haut du stadium, parcourue d’un vent romantique, elle chante la ballade tandis que sa traîne virevolte comme de soyeuses pétales de fleurs.
« Ikuze Yoyogi~~~ Come on! », lance-t-elle. Le rythme redevient pêchu, depuis « everywhere nowhere » et « You & Me » jusqu’à « evolution », bien sûr à fond sur « SURREAL », et enfin « until that Day ».
« Arigatô gozaimashita! » C’est déjà la fin du concert, cette heure et demie est vite passée comme dans un rêve ! Évidemment, il y a l’Encore ! « Ayu ! Ayu ! Ayu ! Ayu ! » La revoilà parmi ses danseurs avec le T-shirt officiel du concert, et c’est parti pour nous faire danser et chanter sur les cultes « Trauma », « AUDIENCE », « Boys & Girls ». Les larmes aux yeux, ils nous disent tous merci sur « MY ALL », et les larmes de joie montent aussi en soi ;__; Sur cette si belle chanson, le rideau tombe…
Cette set list est extra ! Quelle puissance de la part des musiciens, quel talent de la part des danseurs, que d’émotions transmises par Ayu ! Ce live a une ce des forces !! Ce COUNTDOWN LIVE est vraiment parmi les meilleurs de ce rendez-vous annuel.
Le public : Ayu A A A Are you ready
Les fans d’Ayu l’aiment et le lui font entendre. Vivre un concert d’Ayu est véritablement une expérience collective. J’ai pourtant regardé des centaines de fois les DVD/Blu-ray des live d’Ayu, mais ça ne transparaît pas à ce point, il faut y être pour le ressentir.
Dès que les lumières s’éteignent, les glowsticks forment une voie lactée de pur rose éclatant. Dès qu’Ayu apparaît, des petits cris retentissent, aigus sans être stridents, juste mignons et surtout très nombreux. Chaque nouvelle tenue appelle des « Kawaii! », chaque regard appelle des « Ayu~~~! », chaque main serrée à des chanceux appelle des « ii ne! ».
Le rappel, orchestré avec humour, est un instant puissant où tous les spectateurs s’expriment à fond et avec bonne humeur. J’ai vite été prise dans cette ambiance : « Ayuuuuu !! ».
Obtenir un ticket : Once upon a time…
Comment ce rêve a-t-il pu devenir réalité ? C’est un chemin complexe qui m’a permis d’avoir une place dans ce formidable événement.
D’abord, progresser en japonais, suffisamment pour être capable de s’inscrire à la Team Ayu – le fanclub officiel japonais. Avoir une adresse au Japon pour cela, recevoir sa carte de membre quitte à passer par un service japonais de réexpédition à l’international. Ensuite, dès la réception de l’e-mail annonçant le concert, participer à la loterie permettant d’acheter des places. Attendre avec espoir. Gagner la loterie, s’empresser de payer le ticket, et c’est là que ça se complique : dans les 4 jours, retirer le pré-ticket à un conbini 7-eleven au Japon – merci à Jean-Marc et Yukiko pour leur gentillesse ! Décembre arrive, dans un court laps de temps, retourner dans un 7-eleven pour changer le pré-ticket en ticket. Ouf, la fin de l’année est là, le concert est à portée de main après ce marathon de plusieurs mois, qui aura coûté une petite fortune mine de rien. Et tout cela, géré de main de maître par mon chéri, une vraie bonne fée, ma petite souris de génie qui a ma reconnaissance infinie !!
Tous ces efforts valaient vraiment le coup. Ayu est une artiste légendaire unique, sa musique est positive et émouvante. Son concert et son public sont de même : immense et chaleureux. C’est une expérience ultime à vivre !! Pour moi, c’est un indicible bonheur ^______^
N.B.: La représentation du COUNTDOWN LIVE du 31 décembre était aussi retransmise en direct sur le site web Ameba pigg. Pour y accéder, il fallait acheter un ticket, faire porter à son avatar le T-shirt officiel du concert, et aller sur la place du concert ^^
super rendez vous merci pour ce partage, en ce moment je suis à tokyo et c est la fin de lannée et je compte bien m y rendre j espere trouver une place pas trop loin du stage
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