
Ma nouvelle passion du moment, vous l’avez compris si vous suivez mon Instagram→ facebook→ twitter, c’est le vin ! En fait, c’est un Haut-Carles de Fronsac qui m’a refait tomber amoureuse du vin. C’était un midi en terrasse, il faisait si chaud que je cherchais l’ombre d’un arbre pour partager cette dégustation entre amis, mon prof de japonais avait gentiment amené ce vin acheté chez le producteur ainsi que le tome 9 du manga qui décrivait ce breuvage : Les gouttes de dieu. Une petite brise a accompagné la première gorgée, c’était agréable et délicieux à la fois, mais indescriptible pour moi. Aussi, la lecture de la description pleine d’imagination de ce vin dans Les gouttes de dieu m’a permis de comprendre et d’en avoir les sensations sublimées : « Ce rain tree que j’ai vu à Hawaii, qui semblait couvrir le ciel… Quand on se tient dessous, son ombre si fraîche qu’elle fait oublier le soleil brûlant amène un vent de fragrance de cacao sucré des pays du Sud. »

C’est ainsi que je cherche désormais à mieux sentir et décrire le vin, pour apprécier pleinement cette création née de l’union du « ciel, la terre, les hommes ». Ah les japonais et leurs mangas sont vraiment forts pour rendre accessible et passionnant un art qui paraît élitiste et impénétrable !
Et, alors que je m’abreuve de cette lecture, un propos très fort me frappe et me rappelle une conversation enflammée. Un invité allait donner une conférence très sérieuse, et disait ne pas comprendre que des idols comme les Morning musume。 puissent avoir du succès en chantant si mal. Quand quelqu’un paraît blasé de culture pop, en général je ne dis rien, c’est une question de goût. Mais là, j’estimais beaucoup la personne, alors j’ai voulu lui donner un point de vue : l’intérêt d’apprécier l’énergie de quelqu’un d’imparfait en pleine progression, la sensibilité qui se dégage d’une oeuvre faite par un humain avec ses défauts qui le caractérise et non par une machine, … Voilà qu’il me répond avec cet exemple : « Un manga parfaitement maîtrisé tel que Les gouttes de dieu, je n’en vois pas le mal, j’aime sa perfection. » C’est ce qui m’a tenu à l’écart de ce manga jusqu’à maintenant, mais alors que je lis le tome 6, je suis stupéfaite et heureuse de lire que mon propos était présent dans ce même manga :
« Quelle que soit l’oeuvre, aucune n’est exempte de défaut. Il en va de même pour le vin. Mais s’il existait un vin qui soit absolument parfait, sûrement il dépasserait toutes les autres oeuvres ? Tous les vins qu’il m’a été donné de boire présentaient des imperfections… Pourtant, celles-ci ne faisaient qu’ajouter à leur charme. »
Cette manière de penser me fait aimer ce manga qui me fait aimer le vin : « Le fait que les vins de millésimes ordinaires se voient ajouter une personnalité que seuls les hommes possèdent les change en vin certes incomplets, mais possédant quelque part un charme très humain. Moi j’adore ce vin ! Il me plaît drôlement ! » C’est ce que j’aimerais tellement que mes lecteurs ressentent en goûtant à Fraisie, ma création millésimaire à moi ♡